Le goà »t du sang sur ta boucheton corps froid dur le pavéje ne veux pas qu’on y toucheje ne veux pas t’oublierDe notre vie passéecombien de jours foutusde temps décomptédepuis le débutOn se raccroche aux passécomme à un mirroir briséon s’y coupe les doigtsà chaque foisOui je t’ai tuéecomme ça pour voirsi tu pouvais encore joueravec mon coeur tout noirNon je ne me tuerais pascar trop contentd’avoir quelque chose de toiqui m’appartienneta mort sur ma conscience